Ha, ça en alimente des conversations en soirée : la différence entre être amoureux-se et aimer.

Alors j’ai voulu en avoir le cœur net, une fois pour toutes. Premier lien (ils sont bien référencés dites donc !) c’est Adopteunmec.

Je vais plutôt chercher des articles plus sérieux de Professeurs ou de Neuroscientifiques.

Bon, on serait l’un ou l’autre, mais pas les deux en même temps. Les mots changent selon les études. Moi je ne suis pas tout à fait d’accord.

La plupart du temps, on tombe d’abord amoureux. OK. On le sait, notre cerveau est sous l’emprise d’un cocktail explosif d’hormones. Genre zéro capacité de jugement. On est en mode «mirage». On en fait des pataquès.

En gros on est complètement aveugle. Merci Platon.

Et ensuite, soit pfuuiiiit, ça s’arrête, soit ça se transforme. Rien de bien nouveau certes, mais mon esprit de contradiction couplé à mon côté hyper-analytique (ça me fatigue parfois, je ne vous dis pas) fait de la résistance.

Alors quoi, on aime, on est amoureux-se, sous le charme, on a un coup de foudre, une inclination… l’amour dure trois ans, comme dirait Frédéric, c’est quoi le deal ?

Et soudain je lis que l’amour parfait existe. Peut exister. Enfin, ça dépend de #nous. Bingo !

Robert Sternberg, psychologue et professeur de psychologie cognitive américain a développé une théorie triangulaire de l’amour. On relit…. Une Théorie Triangulaire de l’Amour. Noooon, pas de triangle amoureux ici. Ça c’est plutôt voué à l’échec.

Alors, Robert, il dit quoi ? Que pour avoir un équilibre parfait il y a trois piliers :

* L’intimité (le sentiment de proximité et de connexion à l’autre)
* La passion (l’attirance et le désir)
* L’engagement (la volonté de maintenir l’amour que l’on porte à l’autre dans le temps)

Il n’y a pas de tiercé gagnant, un plus important que l’autre, il FAUT que ces trois marqueurs soient présents, sinon on parle entre autres d’amour vides.

En continuant mes recherches je me suis arrêtée sur un mot, fort peu sexy, mais très parlant : l’amour mature. Rien à voir avec l’âge hein. C’est quand on a enfin compris ce que c’est d’aimer vraiment et qu’on sait que TOUT peut coexister et s’entrelacer. La folie, la sagesse, la passion, l’engagement, le désir, tout.

Le Dr Howes dit ceci : L’amour est risqué et effrayant d’un point de vue émotionnel car il faut oser se dévoiler.

Helen Fischer, PhD, parle elle de réaction chimique du cerveau. C’est intéressant. Ça fait moins rêver. Mais elle dit aussi « we are built to love ».

Le mot-clé que je veux retenir de tout ce que j’ai lu, parce que ça me plaît, c’est Admiration. Pas d’idéalisation, juste entretenir précieusement nos yeux de Chimène, parce qu’on l’a décidé, et que cet être humain-là est spécial.

Mais il n’y a pas que la vie amoureuse.

Qu’en est-il quand on est passionné-e par son travail ? Je suis sûre qu’il y a des liens, tout plein. Je continue mes recherches.

 citation

 

 

« Toutes nos passions reflètent les étoiles » Victor Hugo